L’histoire de Santa Maria al Monte remonte un peu plus loin que la date de sa création en 1858.

Les moines du monastère de Santa Maria al Monte auraient offert à l’éclectique Vincenzo Castrovillaria un parchemin contenant la recette du “Lissire Miracoloso Santa Maria”. Celui-ci était alors cuisinier du duc d’Aoste et a affiné la recette avec des herbes aromatiques des Alpes. Il commença à produire à Sampierdarena et obtint le titre honorifique de “Fournisseur de la maison de Son Altesse Royale le Prince Emanuele Filiberto de Savoie”, ce qui lui permit d’orner son site de production des armoiries royales.

Avec son Amaro, Vincenzo participe aux principaux concours de l’époque et remporte quelques beaux succès. En 1899, il reçut la médaille d’or à Berlin pour son Amaro et devint lui-même membre du jury des plus importantes expositions en France, notamment à Bordeaux, Marseille et Nice. Dès le début, l’Amaro était orné d’une image de saint qui avait été brevetée. À partir de 1910, la production de l’amaro selon la recette originale a été reprise par le fabricant de liqueurs Nicola Vignale, qui produisait déjà des vermouths et des sirops ainsi que, bien entendu, des liqueurs. La famille Vignale s’est ainsi assurée pendant trois générations la production d’Amaro selon sa recette d’origine et aujourd’hui, la distillerie produit d’autres liqueurs en plus de l’Amaro.

Comme l’amaro, la Sambuca est fabriquée avec des ingrédients naturels selon une recette originale. Les fleurs de sureau et l’anis étoilé sont distillés dans un ancien alambic en cuivre. Traditionnellement, la sambuca est servie avec trois grains de café, qui symbolisent la chance, la santé et la richesse.